ROCHER DE ROQUEBRUNE

 

Histoire de partager une petite sortie photo dans le massif des Maures.

Aujourd’hui j’ai décidé de partir léger donc un sac en bandoulière dans lequel je vais mettre un boitier et deux optiques : un 85mm et un 50 mm Sigma

Dans les indispensables un pinceau pour la frontale, une batterie,une paire de genouillères ce qui va permettre d’être beaucoup plus stable pour les photos au ras du sol, rien de plus.

Le choix du lieu a été fait en fonction de deux critères : la présence d’une ruine ancienne, et la change de rencontrer une ou plusieurs tortues d’Hermann.

La seconde possibilité était en beaucoup plus aléatoire j’aurai toujours la possibilité de faire une petite session d’Urbex à la campagne. J’ai choisi le créneau 9h/11h on pas pour la lumière mais pour le soleil, je m’explique : plutôt dans la journée il fait un peu trop frais pour que nos amies à carapace sortent, plus tard (en dehors du fait que la lumière est immonde) il fait bien trop chaud et elles sont retournées se cacher au frais. A cette époque de l’année, les males poursuivent les femelles avec assiduité et c’est le bruit qu’elles font au moment de l’accouplement qui va me permettre de les trouver. Cela ressemble vaguement à une porte qui grince, son, assez particulier pour permettre d’identifier celui qui l’émet. Comme la plupart des animaux la période du rut les rend moins craintifs et donc plus faciles à approcher. Ce matin, j’ai de la chance et après moins d’une heure de marche je trouve ce qui semble être une belle femelle. C’est le bruit de son déplacement qui m’a permis de la localiser parce que sans cela j’aurais bien pu marcher dessus sans la voir.

En faisant quelques pas, je découvre assez rapidement un petit male qui se carapate prudemment.

En passant de la forêt de chêne liège à une oliveraie que le propriétaire est en train de réhabiliter, je remarque une chaise posée là une chaise qui me donne envie de faire quelques clichés.

Nous ne sommes pas loin de l’ancienne maison en pisé probablement abandonnée depuis le début du siècle dernier. Il ne reste que les murs porteurs, quelques poutres (il faut d’ailleurs être extrêmement prudent l’absence de maçonnerie et les outrages du temps rendent l’ensemble très instables). En passant par l’arrière du bâtiment je découvre dans un mur une ouverture faite de deux pierres réfractaires et je me rends compte que je suis en fait “à l’intérieur” d’un ancien four à pain.

Le soleil est en train de monter la lumière ne va pas tarder à devenir inexploitable quant à la chaleur elle passe encore allègrement les 35 degrés ce qui pour un mois de septembre n’est pas des plus agréables. Il reste de nombreuses photos à faire su ce lieu avec une lumière plus favorable et entre autres j’aimerais localiser le puit où la source qui leur permettait de vivre sur cette colline aride.

 
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LA FACE CACHÉE DE LA LUNE

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un jour, j’ai photographié une serrure près d’une maison brûlée.